Incidents et controverses à l’Eurovision 2024 : ce qu’il faut savoir
Le diffuseur néerlandais AVROTROS a publié un communiqué concernant la disqualification de son candidat Joost Klein après sa performance lors de la deuxième demi-finale de l’Eurovision 2024 à Malmö. Alors que la procureure suédoise poursuit son enquête, empêchant AVROTROS de donner plus de détails sur ce qu’il s’est réellement passé, le diffuseur estime toujours que cette disqualification était injustifiée.
AVROTROS coopère donc avec l’EBU pour une enquête interne, mais appelle à une étude plus large et indépendante pour résoudre les problèmes structurels. Cela inclurait la révision des règles de l’Eurovision, le rôle du comité de référence et les procédures de plainte.
En effet, l’Eurovision 2024 a été marquée par plusieurs incidents, sur et hors écran. L’Irlande a signalé à l’EBU un incident ayant perturbé la répétition générale de Bambie Thug le 11 mai suite à des commentaires déplacés de certains commentateurs officiels, le diffuseur espagnol RTVE a lui déposé une plainte concernant les libertés de la presse lors de la compétition, plusieurs délégations ont aussi exprimé des préoccupations sur l’« environnement non sécurisé » de cette année, et on sait qu’il y a eu de nombreuses préoccupations quant à l’interdiction de certains drapeaux dont celui l’Union Européenne.
Ainsi, avec la polémique qui entoure la disqualification de Joost Klein, le diffuseur AVROTROS dans son communiqué, semble vouvoir remettre en question sa participation à l’Eurovision 2025 en Suisse.
Le point positif c’est que ces remontées sont prises au sérieux par toute la communauté et l’organisation. Les prochaines semaines seront décisives pour comprendre ce qu’il s’est réellement passé et déterminer comment le concours peut apporter des réponses aux inquiétudes soulevées.